Ce qui reste

Exposition à l'École National Supérieur d’Art de Bourges

Installation Mélodie du corps de l’artiste Solène Goget. Une personne est allongée sur une structure en bois sinueuse, pensée comme une table vibratoire. Les bras ouverts, le corps épouse la forme sculptée de l’installation et devient caisse de résonance. Baigné dans une lumière bleue et face à une projection évoquant une surface aquatique, le spectateur vit une immersion sensorielle où le son se diffuse à travers la peau, le dos et la colonne vertébrale, invitant à un moment suspendu entre abandon et voyage intérieur.
photo de l'exposition "ce qui reste" DNA de Solène Goget à Bourges, de 2022, vue intérieur d'expo.
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photo de l'exposition "ce qui reste" DNA de Solène Goget à Bourges, de 2022, vue intérieur d'expo.
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photo de l'exposition "ce qui reste" DNA de Solène Goget à Bourges, de 2022, vue intérieur d'expo.
photo de l'exposition "ce qui reste" DNA de Solène Goget à Bourges, de 2022, vue intérieur d'expo.
photo de l'exposition "ce qui reste" DNA de Solène Goget à Bourges, de 2022, vue intérieur d'expo.

Description

 

Solène Goget a mené une recherche plastique centrée sur la vibration comme langage sensoriel du corps. Son projet explorait la manière dont le son, lorsqu’il ne passe plus par l’oreille mais par la peau, devient une expérience incarnée, intime, presque tactile.

L’exposition présentait un ensemble de dispositifs sonores immersifs et de peintures interrogeant la perception du corps dans un monde où l’ouïe se dissout — comme sous l’eau, où seules les vibrations subsistent. À travers la sculpture, la matière vibrante, le silence et le rythme, l’artiste proposait de nouvelles modalités d’écoute : une écoute par le corps, directe, subtile et profonde.

 

Son travail s’articulait en trois axes : 

 

Le premier était une série picturale sur le corps en immersion, en apesanteur, puis progressivement effacé au profit de la vibration elle-même ;

 

Le second était des installations sonores comme Violoncelle, Vibration et Mélodie du corps, qui transforment le spectateur en caisse de résonance ;

 

Pour finir, le troisième etait une mise en scène spiralée de ses recherches théoriques, intégrant essais, objets, sculptures céramiques, formes en construction et instrument (violon) fabriqué par l’artiste.

 

Ce projet posait déjà les fondements d’une démarche singulière : entre art et sensation, corps et contrainte, silence et transmission vibratoire.

Lieu :

 Ecole National Supérieur d’Art de Bourges

Date:

2022

organisation:

Ralf Nuhn et Frédéric Herbin